PUBLICATIONS

2017

CORRIDOR ELEPHANT

Magazine culturel d'art contemporain

Publication de la série "Passages" 

 

NIEPCEBOOK N°05 

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La revue papier consacrée à la photographie contemporaine

Trimestriel en édition limitée et numérotée, parution juin 2017

Couverture, interview et publication
" In New York"

 

2018

TOKYO DAY      Editions Corridor Elephant

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Édition limitée, numérotée et signée, parution janvier 2018

Il existe des photographies vivantes, de celles qui vous transportent ailleurs.
Il est des photos bruyantes où il nous semble entendre le souffle de la ville, son râle, son rire, le battement de son cœur.
Il est des photos qui portent un parfum. Les photographies de Dominique Servonnat sont de celles-là.
Elles ne racontent pas seulement, mais laissent imaginer un ailleurs qui leur est propre.

L’éditeur 

 

Article du littéraire.com publié le 2 décembre 2017   

Dominique Servonnat, Tokyo Day

Ré-orientation

Soudain Tokyo n’est plus exil..
Dominique Servonnat y marche exaltée par la découverte, insoucieuse des lieux où la conduit son errance. Se perdre dans la ville, c’est abandonner derrière soi des dépouilles, se réorienter. Se redresser, passer des murailles qui ne sont pas de Chine mais de plus loin encore. Tokyo c’est des paysages et des êtres semblables à nous. Ils se hâtent dans la ville en épui­sant leurs forces. Comme nous. Avec des savoirs confus et des conflits divers.
Mais se rendre si loin, chez eux, c’est parvenir à clarifier les nôtres. Quand le monde s’éloigne, l’œil est transformé, il s’épure, se fertilise.

Dominique Servonnat confie au sien sa passion de la connaissance de l’autre. Elle embrasse la ville : l’œil qui s’est transmuté et s’est désencombré affronte l’insondable. Les heures du jour s’égrainent, la photographe s’y engage trouvant là le désir de voir. De voir et d’être dans l’immense cité. La douce lumière du jour, celle plus violente des grandes affiches électroniques, submerge : de l’âme vacante ne subsiste que le désir de comprendre et de s’enivrer par la pérégrination de l’inconnu.
L’éloignement devient le jeu d’une particulière proximité.

Jean-Paul Gavard-Perret